Les questions autour du dépôt de garantie à la location d’un appartement dans Paris, 7ème arrondissement

Partager sur :
Les questions autour du dépôt de garantie à la location d’un appartement dans Paris, 7ème arrondissement

Une location qui n’exige pas de dépôt de garantie est rare à trouver, même sur un marché locatif aussi tendu que celui du 7ème arrondissement de Paris. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Qu’est-ce que le dépôt de garantie à la location ?
Le dépôt de garantie est une somme d’argent à payer par le locataire à la signature du contrat de location d'un appartement à Paris, dans le 7ème arrondissement, en une seule fois pour toute la durée du bail.

Pourquoi est-ce une forme de garantie ?
Cette somme permet au bailleur de se préserver contre les frais de réparation sur le logement en cas de dégradations causés par le locataire. Elle peut aussi servir à rembourser les éventuels impayés du locataire durant son bail, notamment ceux liés aux charges locatives.
Le dépôt de garantie est souvent considéré, à tort, par certains locataires comme une somme pouvant remplacer le loyer du dernier mois de leurs baux. Il s’agit d’une mauvaise considération de cette somme d’argent et le locataire devra donc s’acquitter de ce dernier loyer comme tous les autres mois de son contrat de location.

Quel est son montant ?
Son montant dépend du type de logement, si celui-ci est loué nu ou meublé. Il représente un mois de loyer tout au plus dans le premier cas, et deux mois de loyer dans le second cas et ce, sans les charges. 

Dans quels cas est-il rendu en totalité au locataire ?
Le locataire pourra récupérer la totalité de son dépôt de garantie à la résiliation du bail s’il n’a causé aucun dommage sur le logement et si c’est le cas, s’il a pris les frais de réparation à sa charge ; et s’il n’est sujet à aucun impayé vis-à-vis du bailleur.
Dans les cas contraires, le bailleur est autorisé à faire une retenue sur cette somme, une retenue s’élevant au montant des frais de réparation (devis, comparaison des deux états des lieux ou factures des travaux déjà effectués à l’appui) ou au montant des dettes du locataire.